Bio

Après une double formation en arts et architecture, Jocelyn Cottencin est diplômé de l’ENSAD, Paris. Il mène depuis plusieurs années une réflexion sur la forme, l’image, le signe et l’espace au travers de thématiques récurrentes comme celles du groupe et de la communauté. Il utilise pour ses projets l’installation, le film, le graphisme, la typographie, la performance, le livre. Proche du champ chorégraphique, il conçoit des dispositifs scéniques pour des chorégraphes dont Loïc Touzé, Latifa Laâbissi, Alain Michard et récemment Olivia Grandville. Il collabore particulièrement avec la chorégraphe Emmanuelle Huynh ces dernières années. Il a notamment conçu avec elle une installation et une performance A Taxi Driver, an Architect and the High Line.

 Il intervient également comme artiste invité dans différentes écoles d’art françaises et étrangères, dernièrement les Beaux arts de Paris et le Master Exerce. Ses derniers projets sont un film Faire feu et Monumental une performance pour 12 danseuses et danseurs, qu’il présente à Kanal - Centre pompidou Bruxelles et à l’université de Danse et d’arts de Philadelphie cette année. Il vient de réaliser dans le cadre d’une commande publique une installation « Chronique d’un automne, les formes du travail » faite de trois films pour IUT C, à Roubaix. Faisant écho à sa performance scénique Monumental, il poursuit son dialogue avec la danse en investissant aujourd’hui la pratique de l’échauffement. Élaborée à partir d’un corpus d’échauffements – écrits commandés à différents artistes, il vient de présenter au centre chorégraphique de Montpellier Échauffement général , une exposition conçue comme un projet éditorial à activer. L’exposition devient le lieu hybride entre documentation et mise en corps, et positionne l’échauffement comme un matériau poétique, politique et potentiellement fonctionnel.