Jocelyn Cottencin

A taxi driver, an architect and the High Line

A taxi driver, an architect and the High Line

Centre d'art contemporain Passerelle, Brest
Jusqu'au 30 avril 2016

Performance réalisée dans l'installation
vendredi 4 mars et samedi 5 mars 
dans le cadre du Festival DansFabrik




Le projet d'Emmanuelle Huynh et Jocelyn Cottencin choisit le corps - la présence physique,
la marche, la danse - comme prisme de lecture de la ville. Le corps placé dans l'espace, le geste
et son rythme révèlent en creux celui de la ville, ses architectures.



" New York continue d'occuper une place particulière dans notre imaginaire, c'est probablement l'une des villes
les plus présentes dans la production cinématographique.

Le projet A taxi driver, an architect and the High Line ne s'appuie pas directement sur cet imaginaire. Il choisit le corps comme prisme de lecture de la ville. Le corps placé dans l'espace, le geste et son rythme révèlent en creux celui de la ville, ses architectures. La présence physique, la marche, la danse aiguisent notre regard et permettent une activité
de sur-lignage discret des mouvements de la ville, de ses masses et de ses transformations.

A taxi driver, an architect and the High Line est une trilogie. C'est un portrait de la ville à travers trois caractères
et leurs relations à l'espace et à l'architecture. Les deux premiers personnages sont un chauffeur de taxi (Phil Moore)
et un architecte (Rick Bell). Le troisième est un monument, la High Line.
Nous considérons la High Line métaphoriquement comme une personne qui traverse la ville, la révèle et provoque
la rencontre entre des personnes et des histoires. Les films rassemblent à la fois des mémoires physiques, des histoires intimes et des espaces. ¨Chaque film navigue entre fiction, documentaire, performance et poésie. Dans ce projet, nous avons dialogué avec chacun des protagonistes, cherché à parcourir la chronologie de leur mémoire physique et de leur histoire personnelle. Des gestes, des mouvements, des trajets ont été identifiés. Ces gestes sont réengagés dans la ville.
Ils peuvent être re-placés dans leur contexte d'origine comme déplacés. Chaque action dialogue avec le contexte
et provoque une lecture de l'espace depuis celle du corps. En contrepoint, le regard porté sur la ville s'intéresse aux activités quotidiennes, aux gestes liés au travail, au rythme de la ville. Le projet s'engage et se confronte à la réalité des espaces
et des actions. " Emmanuelle Huynh et Jocelyn Cottencin




Film, installation et performance
: Emmanuelle Huynh et Jocelyn Cottencin

D'après une conception originale d'Emmanuelle Huynh

Production
: Compagnie MUA
Coproduction
: Les Services Culturels de l'Ambassade de France à New York, Le Quartz Scène nationale,
Passerelle Centre d'art contemporain à Brest.
Remerciements
: AIA New York Center for Architecture, MOMA PS1, Queens Museum, le Musée de la Danse -
Centre chorégraphique nationalde Rennes et de Bretagne, La Criée centre d'art contemporain de Rennes, Sophie Claudel, Rima Abdul Malak, Dorothée Charles, Nicole Birman, Etienne Bernard, Mathieu Banvillet, Esther Welger-Barboza, Breckyn Drescher, Poe Jumatatu, Uta Takemura, Irène Hultman Monti, Shelley Senter, Walter Dundervill,
Olivier Souchard, Xavier Leroy, Ben Evans.

A taxi driver, an architect and the High Line


A taxi driver, an architect and the High Line
projet, by Emmanuelle Huynh and Jocelyn Cottencin, chooses physical presence, walk and dance as prism to read the town. The body put in the space,
the gesture and its rhythm reveal between the lines the one of the town and its architecture.



"New York continues to occupy a special place in our collective imaginations, it is probably one of the cities most presented and represented in film production.

But the A taxi driver, an architect and the High Line project does not connect directly to that imagination.
It chooses the body as a prism through which to read the city, the body placed in space, the movement and its rhythm revealing in its negative space that of the city, its architecture. Physical presence, walking and dance sharpen
our gaze and allow us to discreetly highlight certain movemnts in the city, its masses and transformations.

A taxi driver, an architect and the High Line is a trilogy, a portrait of the city through three characters, their relationships to the space and to its architecture. The first two characters are a taxi driver (Philip Moore) and an architect (Rick Bell). The third character is a landmark, the High Line. We consider the High Line metaphorically as someone who travels daily through the city, revealing it, bringing about encounters between people and their personal stories.
The films are a collection of physical memories, intimate stories and spaces. Each film veers between fiction, documentary, performance and poetry. We entered into a dialogue with each of the protagonists, seeking the chronology of their physical memories, their personal histories. Gestures, movements, trajectories were identified and re-launched in the city, placed
in their normal context or displaced. Each action is part of the dialogue with the context, triggering a reading of the space from the space of the body. In counterpoint, the perspective on the city focuses on everyday activities, gestures linked
to work, to the rhythm of the city. The project confronts the reality of spaces and actions."
Emmanuelle Huynh and Jocelyn Cottencin